Bonjour à tous !
Je reviens vers vous aujourd’hui avec une chronique littéraire qui se prête bien à cette journée de Saint-Valentin. J’ai terminé ce classique hier, c’était donc le moment parfait pour écrire cet article. Sans plus attendre, voici mon avis.

Résumé (Babelio) :
« Toute leur enfance les a unis, l’adolescence les sépare ».
Phil, 16 ans, et Vinca, 15 ans, amis de toujours, passent tous leurs étés en Bretagne. Tout naturellement, l’amour s’installe entre ces deux complices inséparables, un amour qui grandit plus vite qu’eux. Et cet été-là, Vinca et Phil découvrent leurs différences et leurs incompréhensions. L’insouciance et la confiance font alors place à la souffrance et à la trahison. Ces amours adolescentes révèlent à Vinca et à Phil ce qu’ils sont désormais et ne seront jamais plus. Et ces vacances s’achèvent sur un adieu à l’enfance, amer et nostalgique.
Mon avis :
La première fois que j’ai entendu parler de ce livre, c’était dans la chanson de Dalida « Il venait d’avoir 18 ans » (ne jugez pas mes références, merci !). De plus, mon père m’a fortement recommandé cette lecture. Il y a un autre personnage très important, c’est Mme Dalleray, surnommée « la Dame en blanc » par Phil, d’une bonne dizaine d’années de plus que l’adolescent, qui va offrir au jeune homme sa première aventure (vous voyez ce que je veux dire). Je vous avoue que cette partie de l’intrigue m’a légèrement dérangé et j’avais clairement envie de crier « Mais pourquoi ?! » (ça doit être mon côté bélier ascendant vierge, ou peut-être suis-je encore un peu gamine et innocente). Ceci dit, cette oeuvre date des années 20 ; le style est donc très pudique et poétique, même si à l’époque sa parution a été perçue comme une provocation.
Il y a aussi cette profondeur dans l’écriture de Colette que j’ai beaucoup apprécié. L’autrice prend l’adolescence au sérieux et je trouve vraiment que ce texte est suspendu dans le temps.
Souvent, j’entends les adultes dire que l’adolescence est la période de la vie et ce livre prouve que non !
Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est que l’écrivaine ne caricature pas totalement le genre de ces deux adolescents. Phil est un garçon sensible bien que colérique, tandis que Vinca est un peu sauvage. Les personnages les plus clichés sont les parents de ces jeunes gens, qui ont des attentes très traditionnelles pour leurs enfants (ils sont d’ailleurs nommés « Les Ombres »).
Le fait que l’histoire se déroule en Bretagne a dû me toucher, puisque j’y passe tous mes étés.
Je vous mets quelques passages qui ont particulièrement retenu mon attention :


J’espère que cet article vous aura donné envie de lire le livre.
A bientôt j’espère,
M.