Chroniques, Lecture

Chroniques littéraires #2 : Harry Potter et les Reliques de la Mort

Bonjour à tous !

Aujourd’hui je reviens vers vous avec une chronique littéraire un peu différente, puisqu’il s’agit d’une relecture.

Je tiens à la vous prévenir : si vous n’avez jamais lu Harry Potter, cet article ne sera pas d’un grand intérêt et je risque de vous spoiler.

Au grand désespoir de ma mère, j’ai relu le dernier tome d’Harry Potter, en prenant soin de commenter à voix haute chaque évènement important.

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Lors de ma première lecture, je me souviens que ce tome m’avait beaucoup frappé pour sa gravité. On sent que le monde de l’enfance fait partie du passé, que l’école ne peut plus protéger nos héros de la brutalité de la réalité. Plus aucune naiveté n’est permise, bref les enjeux sont beaucoup plus grand que sa propre personne et des disputes de cour d’école.

Alors, je vous avoue que je n’étais pas rassurée à l’idée de relire la saga (j’ai commencé par le dernier livre, allez savoir pourquoi !). Je m’explique ! En effet, comme toute personne (pas besoin de qualificatifs), j’ai adoré l’univers de JK Rowling, mais il faut dire que je l’avais lu vers mes 10 ans. J’ai donc eu l’apréhension de ne plus être autant enchantée que la première fois, et de trouver ça enfantin (ne m’en voulez pas svp), et d’être déçue. Et que nenni ! Je fus très agréablement surprise de constater la même envie d’arriver le plus vite possible au bout du livre.

Je vais maintenant vous partager mes quelques réflexions, que ce soit sur les personnages en général ou sur ce tome-ci, parce que je pense que c’est inutile d’expliquer pourquoi j’ai aimé ce livre. 🙃

Tout d’abord : Ron ! Honnêtement, je ne m’étais pas rendue compte à quel point il est insupportable. Je me suis même demandée comment ce Weasley était arrivé dans le cercle d’amis de notre héros Harry. Est-ce que Dumbeldore est encore derrière cette machination ? Enfin, plus sérieusement, on dit que Ronald serait surtout le lien entre Harry et le monde des sorciers. J’ai aussi remarqué dans le prologue que, finalement le trio n’existe plus vraiment. Là encore je vais m’expliquer : j’ai surtout l’impression qu’ils s’échangent des banalités et qu’ils s’occupent plus de leurs enfants respectifs que de leur amitié. Vous allez me dire : « Ouiiiii, mais on peut pas garder les mêmes amis toute une viiiiiie ». Je suis d’accord (malheureusement), mais je pense que quand on a empêché la plus grande dictature de l’Histoire de s’installer, qu’on a failli mourir plus d’une fois, ça crée des liens un peu plus fort que « ça va ? La famille ? ». Mais bon, c’est peut-être juste parce que c’est un prologue.

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Les trios c’est compliqué !

D’un point de vue strictement littéraire, j’ai vraiment été étonnée de voir le nombre de références mythologiques, historiques, etc. Evidemment, on peut comparer Voldemort avec Hitler, pour son obsession d’une « race pure » (en étant eux-mêmes « impurs »). Quand le trio d’or entre par effraction au ministère de la Magie, la description qui est faite des lieux m’a beaucoup fait penser (mais je divague peut-être un peu) au ministère de la Vérité de 1984 d’Orwell. Lorsque dans le chapitre 19, Harry croit qu’il est le seul à pouvoir récupérer l’épée de Gryffondor du fond du lac, j’ai trouvé cette histoire ressemblante avec l’Epée du Rocher du roi Arthur. Il y a encore plein d’autres références à la mythologie ou l’astrologie, comme les noms de certains personnages, ou encore la porte du dortoir de la maison Serdaigle qui s’ouvre à l’aide d’une énigme (comme pour le sphinx et Oedipe, même si les enjeux ne sont pas les mêmes ^^). Pour plus d’informations sur les inspirations mythologiques de l’autrice cliquez ici.

Il est aussi important de rappeler le talent de l’autrice. La complexité et la vastitude de l’univers est vraiment remarquable. Je pense que cette façon de pouvoir ficeler les différents tomes et de rester cohérent est véritablement un don assez rare !

Ce chapitre est pour moi, le véritable tournant dans le livre.

Pour finir cet article, j’aimerais vous parler de deux personnages dont on dit souvent n’importe quoi, à mon sens.

Tout d’abord, Severus Rogue. Même après avoir relu le dernier tome avec le passage « super émouvant » du « – Après tout ce temps ? – Toujours. », je ne comprends pas bien tout l’engouement autour de ce personnage. Certes, son enfance n’a pas été heureuse, entre les moqueries de James et sa chevelure grasse, mais ça n’excuse pas grand chose, non ? D’accord, son amour inconditionnel pour Lily est beau, mais il est vraiment obsessionnel, et donc glauque ! Il n’en avait pas grand chose à faire de la survie d’Harry, il aurait même préféré qu’il meurt à la place de sa mère, il le dit lui-même ! (cf. Pensine à la fin du livre). A mon humble avis, ce n’était qu’un pauvre type, qui avait la maturité émotionnelle d’un enfant et qui essaie désespérément de s’acheter une conscience. Désolée je m’emporte. 😅 (Je vous mets ici une analyse du personnage que je trouve très pertinente.)

Souvent on peut lire sur le net, des lecteurs qui préfèrent les « méchants » aux héros pour leur personnalité plus complexe. Ce qui me mène au point suivant !

Dumbeldore. On est tous d’accord pour dire que c’est l’un des ou LE personnage le plus brillant de la saga, et qui plus est, un fervent défenseurs des moldus. Mais on apprend dans ce dernier tome que lui non plus n’a pas été un enfant de choeur. Il était toujours à la recherche du pouvoir, de l’influence au point de ne plus voir le monde qui l’entourait, et c’est pour cela qu’il se sent responsable de la mort de sa soeur. C’est ce qui expliquerait donc sa relation avec le dangereux Grindelwald. Je ne crois pas beaucoup à la théorie de l’histoire d’amour. Attention ! Je parle seulement de Dumbeldore/Grindelwald, et évidemment pas de l’homosexualité du personnage (même si je ne pense pas que l’orientation sexuelle de ce dernier apporte quoi que ce soit à l’intrigue, surtout qu’il est célibataire ! Et en plus cette information a été ajoutée après la publication de la saga.). Cela serait même plus logique de la part de Rowling, de rajouter cette part d’ombre à Dumbeldore, de montrer que chacun peut changer, au lieu de présenter ça comme une histoire d’amour beaucoup trop « banale » à mon goût.

Je pense conclure l’article de cette manière. Je pense que la vraie force de la saga, c’est la complexité des personnages. Même les héros ne sont pas parfaits. En passant par le personnage principal, à son père ou encore à la mère de Ron qui est beaucoup trop protectrice, etc. etc. Et la liste est longue ! Même ceux qui ne sont pas adeptes de livres fantastiques peuvent s’identifier à ces personnages quasi humains et c’est comme ça que j’explique le succès de l’univers Harry Potter.

A la semaine prochaine !

M.

The golden trio

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